ORDOVICIEN

L’ordovicien vient du nom d’une peuplade qui vivait dans le nord du pays de Galles, les Ordovices. La coupe géologique type, qui sert de référence mondiale pour définir ce système, est située au pays de Galles.

L’ordovicien a subi d’importants événements climatiques (principalement des refroidissements) et géographiques.

Les phénomènes principaux

ordovicienPlusieurs à-coups de l’orogenèse calédonienne se sont alors produits. De cette époque date l’émergence de la montagne noire (région de Montpellier). Sur le continent nord-américain, toutes les Appalaches se soulevèrent ; le nord-est du Groenland est exondé. Plus tard, les mouvements de l’orogenèse affectent toute la côte est de la Scandinavie. Ces événements se continueront au Maroc, dans l’Anti-Atlas, en Espagne et, beaucoup plus à l’est, au Kazakhstan ; ils atteindront même l’Australie et la Tasmanie. Ces mouvements sont accompagnés d’une activité volcanique très intense, dont les traces peuvent être retrouvée, notamment, dans les Appalaches.

Les sédiments

En France, dans le Massif armoricain, la sédimentation a laissé des traces sous formes des grès armoricains qui s’étendent de la Bretagne à la Normandie. Ces grès seraient les témoins de dépôts dans des mers froides et peu profondes. Ils sont riches en invertébrés, notamment en trilobites. Cette époque voit également l’apparition des premiers coraux et des vertébrés sans mâchoires.

ORDOVICIEN LA CRISE A LA FIN

L’ordovicien est une période d’activité tectonique importante. L’orogenèse calédonienne est une série d’à-coups qui se succèdent pendant toute la durée de ce système, c’est-à-dire environ 70 Ma.

Une glaciation mondiale

A la fin de l’Ordovicien, une régression se produit, peut-être une des plus importantes du paléozoïque. La conséquence en est une réduction importante des mers qui, alliée à une répartition des continents sous de basses latitudes et une mauvaise ventilation des masses d’eaux océaniques, ainsi qu’a une glaciation très étendue engendre des dépôts de schistes, témoins de ces conditions catastrophiques.

Trilobites, conodontes et graptolites

A la fin de l’Ordovicien, ce sont surtout des modifications dans les faunes de trilobites, de conodontes et de graptolites, qui suggèrent cette crise Les trilobites, jusque là abondants et souvent de taille respectable, vont se raréfier en devenant plus petits. Ce changement se traduira par l’apparition de nouveaux groupes dès le début du Silurien. En même temps, les grasptolites vont se diversifier. Les conodontes , de formes assez simples durant l’ordovicien, présentent ensuite une morphologie beaucoup plus compliqués.

C’est grâce à la biostratigraphie, qui est l’étude de la succession des organismes conservés dans les couches géologiques, que l’on peut reconnaître les changements qui sont intervenus dans le passé, en effet, le renouvellement des espèces est révélateur de transformation qui ont affecté les conditions du milieu de vie des êtres vivants. Oscillations du niveau marin, mais aussi à cause de la dérive des continents, que les climats se sont modifiés profondément.


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