MÉSOZOÏQUE ou ère secondaire

D’une durée de 170 Ma, il a été l’ère des grands reptiles. Les mammifères y sont pourtant apparus dés le début, mais si modestes qu’ils sont alors restés peu apparents.

Le temps des grands reptiles

Le Mésozoïque (au milieu de la vie animale), est l’ère géologique qui a été dominée par le règne des grands reptiles marins, des dinosaures, et des reptiles volants , mais aussi par celui des ammonites, des bélemnites et de beaucoup d’autres organismes qui, inconnus au Paléozoïque, n’existeront plus après, lorsque commencera le cénozoïque.

 


Une géographie sans montagnes

Il n’a existé alors que peu de reliefs sur les continents : les vieux massifs hercyniens s étaient depuis longtemps érodés, et les chaînes alpines n’avaient pas encore surgi; l’activité volcanique semblait, elle aussi, s’être assoupie, avant de se déchaîner à nouveau

Des continents qui dérivent

C’est au cours du Mésozoïque, et sous l’effet de l’expansion des fonds océaniques, que les continents, précédemment réunis entre eux (la Pangée), ont commencé ce long voyage qui les mènera là ou ils sont actuellement.

La fin des géants

Avec ses climats durablement chauds, le mésozoïque aura été un paradis pour la vie, aussi bien dans les mers que sur terre, où dominèrent les grandes forêts de conifères et de dinosaures. La fin du paradis se termina il y a - 65 Ma.

BASSIN PARISIEN (au MESOZOÏQUE)

Le bassin parisien a commencé à se constituer véritablement à partir du Trias

Une mer venue de l’est

La première grande transgression marine est venue de l’Est, par avancée progressive de la mer germanique, sur une vaste portion du bassin parisien où se sont déposés des sables et des calcaires.

Les eaux de l’Atlantique

A partir du Jurassique inférieur, un léger basculement du bassin parisien, d’Est en Ouest, l’a soustrait aux influences germaniques ; le bassin est dés lors devenu anglo-parisien et a reçu ses apports maritimes de l’océan Atlantique ,car l’Atlantique Nord ne s’ouvrira que plus tard. Durant tout le Jurassique vont se déposer surtout des marnes et des calcaires. La fin du Jurassique est marquée par une régression généralisée des eaux et une exondation presque totale du bassin.

Les mers venues du Nord

Dés le Crétacé inférieur, les eaux marines envahissent à nouveau le bassin parisien, mais en venant cette fois du Sud, par extension des mers mésogéennes. C’est l’époque des épais dépôts de sédiments crayeux, qui s’achèvera avec la grande régression de la fin du Crétacé.


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