DÉVONIEN

Caractérisé tout d’abord en Angleterre, le Dévonien est aujourd’hui l’une des périodes géologiques fondamentales dans l’histoire de la terre et de la Vie.

Des terrains de transition au Dévonien

Entre le Silurien et le Carbonifère les géologues avaient découvert une série de roches qui n’appartenaient ni à l’un ni à l’autre de ces systèmes. Ils les appelèrent terrains de transitions jusqu’à ce que l’un d’entre eux, Murchison, ait démontré qu’il s’agissait d’un système à part entière, qu’il baptisa Dévonien (de Devon, région au nord de la Cornouaille).

Un système présent dans le monde entier

On rencontre des terrains dévoniens dans le monde entier, souvent représentés par des grès au début de l’étage mais aussi riches en calcaires contenant des multitudes de coquilles et des invertébrés comme les trilobites.

L’époque des poissons

Dans l’histoire de la terre, le Dévonien est souvent appelé l’époque des poissons. En effet, durant cette période de 50 Ma, les vertébrés aquatiques prisent leur plein essor.

PAYSAGE DU DÉVONIEN

Auparavant, le paysage n’était qu’un univers minéral ; au Dévonien, la flore l’habilla de verdure

Avec des paysages assez plats et monotones, sans horizons montagneux, les continents du Dévonien se sont trouvés soumis à une alternance de périodes fortement humides aux pluies torrentielles inondant des étendues parsemées de lacs, et de périodes sèches à caractère localement désertique

C’est dans ces conditions assez particulières que la flore continentale, jusque-là très pauvre, s’est diversifiée et a commencé à se répandre.

La nécessaire proximité de l‘eau

Les plantes terrestres dévoniennes étaient probablement toutes liées à des milieux humides ; rivages, zones marécageuses la flore n’avait pu encore s’en affranchir ; son origine aquatique n’était pas si lointaine.

La composition de la flore dévonienne

La flore était dominée par les ptéridophytes ; avec par exemple cooksonia, ainsi que la célèbre rhynia major, petite plante ramifiée, sans feuilles, portant des sporanges nus, les lycophytes avec asteroxylon, herbacé, et de petits arbres annonçant les sigillaires et lépidodendrons du Carbonifère ; des spénophytes et filicophytes formaient le sous-bois de forêts peuplées de grands arbres atteignant 1,50 m de diamètre.

Le monde du silence

Seul le bruit du vent peu d’animaux avaient conquis la terre ferme au Dévonien, à part quelques acariens, des scorpions et des araignées qui ne mesuraient pas plus d’un centimètre, la flore leur avait ouvert la voie.


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