Le groupe des fougères connut son apogée au Carbonifère ; ces plantes contribuèrent en grande partie à la formation du charbon au sien des forêts houillères . Elles abandonnèrent ensuite leur prépondérance, mais sans pour autant disparaître. 

Filicophytes ou fougères

Constituent un groupe le plus vaste des ptéridophytes ou cryptogames vasculaires : si de nombreuses lignées sont éteintes, la nature actuelle se trouve encore riche d’environ 10000 espèces de fougères.

Les quelques formes arborescentes qui subsistent de nos jours semblent de nos jours semblent issues de la forêt carbonifère ; et les osmondes sont connues depuis le Permien. En effet, de nombreux caractères relient les fougères actuelles à leurs ancêtres : la structure de leur stipe, le dessin des frondes au limbe délicatement ciselé, l’organisation de leurs sporanges et l’ornementation des spores qu’ils produisent.

Des caractères bien trempées

On peut interpréter la stabilité des fougères comme le signe de la réussite et comme la preuve de la belle santé d’un groupe jugé archaïque, mais assurément prospère ; les fougères ne sont pas prêtes à abandonner leur suprématie dans nombre de milieux humides.