Des animaux marins qui ressemblent à des plantes mais qui se rangent dans le groupe des échinodermes. Ils sécrétaient un squelette formé de nombreuses petites pièces calcaires. 

Une architecture ordonnée mais complexe

Le squelette comporte une tige mobile formée de nombreux articles, de forme pentagonale, et qui se fixe au fond de lamer par des crampons. La tige porte un calice de plaques calcaires sur lequel s’insèrent des bras flexueux. Les séries de plaques du calice et le nombre de bras sont multiples de cinq. 

Un squelette assez fragile

Les crinoïdes, dont il subsiste quelques espèces dans les mers actuelles, se nourrissaient en captant les particules organiques en suspension dans la mer. Pour cela, ils étalaient leurs bras face au courant. Mais leur fragilité rendait incompatible une vie dans des courants supérieurs à 30 cm/s ou dans une agitation trop forte. De ce fait, la profondeur la plus favorable pour eux se situait entre 200 et 1000 m. A diverses périodes, certains ont conquis les plus grandes profondeurs, en allégeant leur squelette. 

Au Dévonien, au Trias et au Jurassique, d’autres se sont adaptés à des milieux moins profonds, vivant même autour des récifs, pour cela ils ont renforcé et alourdi leur squelette.

Les prairies de crinoïdes ont donné des roches

A leur mort, les articles se détachaient le plus souvent, et leur accumulation a donné des roches appelées roches à entroques 

Il existe des crinoïdes sans tige

Les comatules sont des crinoïdes sans tige, devenus libres. Elles apparaissent seulement au Jurassique.