Les bivalves constituent l’une des classes de mollusques les mieux représentées à l’état fossile. Ils sont tous aquatique et pour la plupart marins. Acéphales, c’est-à-dire sans tête, et dépourvus de bras, les bivalves ne manquent pas de capacités.

Bien à l’abri dans leurs coquilles

Parfois encore nommés lamellibranches, ils possèdent une coquille formée de deux parties, les valves, qui s’articulent au moyen d’une charnière et d’un ligament. Les valves sont généralement symétriques par rapport au plan d’articulation, mais sont parfois dissemblables , comme c’est le cas chez les rudistes et les huîtres.

Du Cambrien à nos jours

Timidement apparus au Cambrien moyen, il y a 530 Ma, les bivalves sont restés relativement rares jusqu’au Jurassique inférieur où on les voit alors se diversifier brusquement. Le Cénozoïque, en plus du cortège grandissant des genres marins, a vu se développer des genres d’eau douce (et notamment les unios) qui sont à l’origine de ceux qui peuple les lacs et les cours d’eau actuels.

Les bivalves ont toujours été microphages , se nourrissant soit de particules en suspension dans l’eau, soit de particules incluses dans les sédiments. Tous sont aquatiques, vivant soit fixés par cimentation ou au moyen d’un byssus (filaments), ou librement sur le fond, soit enfoncés dans les sédiments meubles.